Historique

Le CIVAM Bio 34 est une association Loi 1901 créée en 1986 à l'initiative de producteurs bio de l'Hérault. En 2009, le CIVAM Bio 34 s'est ouvert aux entreprises de transformation et de distribution. Les consommateurs peuvent aussi adhérer. Aujourd'hui le CIVAM Bio 34 compte environ 300 adhérents. Il adhère au réseau CIVAM via la Fédération Régionale FR CIVAM Occitanie et à la FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) via la Fédération Régionale Bio Occitanie.

> CIVAM
Dans les années 50, la rencontre entre les maîtres agricoles et les amicales laïques est à l'origine de la naissance des CIVAM. Au début des années 60, la FNCIVAM devient un acteur majeur de la formation des responsables agricoles contribuant à la modernisation de l'agriculture. Vingt ans plus tard, les groupes CIVAM s'ouvrent au rural (tourisme, accueil à la ferme) et au développement des productions de qualité (bio, produits fermiers…) en réponse aux attentes des agriculteurs souhaitant vivre de leur métier sans passer par l'intensification.

Dans les années 1990, la décentralisation oblige les groupes à acquérir leur autonomie dans leur recherche de moyens financiers. Le fonctionnement pyramidal de la FNCIVAM est alors abandonné au profit d'un fonctionnement en réseau. A cette période, les groupes qui approfondissent les thèmes liés à la diversification agricole (circuits courts, restauration collective, accueil…) dialoguent avec ceux qui sont davantage tournés vers la réorientation des systèmes de production. L'agriculture durable se déploie alors dans le grand ouest à travers le Réseau Agriculture Durable (RAD) puis plus récemment aux régions de grandes cultures, aux zones de moyenne montagne et de Méditerranée.

La Fédération nationale portée par son réseau, se concentre sur ses missions premières : la promotion des initiatives et des valeurs du réseau, la mutualisation et l'échange avec des partenaires variés, la structuration et l'animation du réseau, la veille règlementaire, la coordination de trois thèmes majeurs (systèmes de production autonomes et économes, circuits courts, accueil social). La FNCIVAM reste attentive aux initiatives du réseau en termes d'installation, de transmission et de création d'activités et à accompagner l'émergence de nouveaux thèmes et de nouveaux groupes.

En 2017, la FNCIVAM, le RAD et l'AFIP fusionnent pour devenir Réseau CIVAM.

Le réseau des CIVAM est régulièrement sollicitée pour apporter son expertise et enrichir les débats sur l'avenir de l'agriculture et de la ruralité. Ainsi en portant les innovations qui foisonnent dans le réseau, Réseau CIVAM s'est fait reconnaître comme un acteur important du développement agricole. Son expérience et son ouverture lui permettent de tisser et renforcer des partenariats avec les milieux de l'environnement, de la recherche, de l'enseignement et du développement agricole.

En savoir plus : http://www.civam.org/

> FNAB

La FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique des régions de France) est créée en 1978 par des agriculteurs biologiques, pour porter une voix spécifique à la profession. Il s'agit de réunir les producteurs biologiques sur des critères  géographiques, au travers des GAB et GRAB, et de fédérer l'ensemble de la production indépendamment des  appartenances à telle ou telle marque (à l'époque 16 marques privées structurent la Bio).

A sa création, elle a pour objet « l'étude et la défense des intérêts économiques, matériels, juridiques et moraux de la profession d'agrobiologiste dont elle assure la représentation nationale et internationale ». A cette époque, l'agriculture biologique n'a pas encore réellement acquis de reconnaissance institutionnelle, mais cela ne saurait tarder.

En 1979, un projet de loi sur les matières fertilisantes permet d'aborder pour la première fois la question de l'agriculture biologique au Sénat. En juillet 1980, la loi d'orientation agricole du 4 juillet 1980 reconnaît la bio sans la citer nommément : Art 14 III « Les cahiers des charges définissant les conditions de production de l'agriculture n'utilisant pas de produits chimiques de synthèse peuvent être homologués par arrêté du Ministère de l'Agriculture».   Le décret du 10 mars 1981 définit le cadre de ces cahiers des charges (production et contrôle) et met en place une commission nationale d'homologation de ces cahiers des charges, comportant professionnels et consommateurs, formulant des avis au Ministre. 

Cependant les organisations comme la FNAB ne bénéficient d'aucune aide de l'Etat ni des organisations agricoles. Ses principaux soutiens sont à cette époque le GABSO (groupement de producteurs du Sud-Ouest) et la cotisation des céréaliers (très nombreux à l'époque dans le réseau) appelée le « 1% céréales ». 

Les années 80 sont marquées par les activités de structuration du réseau FNAB (en 1985, 35 groupements d'agriculteurs biologiques - constitués le plus souvent à une échelle départementale- sont adhérents à la FNAB). Les années 1990 verront sa reconnaissance institutionnelle. En 1991, sous la présidence de Jean-Pierre Bouchet, la FNAB est reconnue par le Ministère de l'agriculture comme une organisation professionnelle à vocation syndicale, au même titre que les autres syndicats de l'agriculture conventionnelle. En 1992, la première demande de financement sur les fonds de la Promotion Collective Agricole (PCA) est déposée. Elle sera obtenue quelques mois plus tard.

À partir de 1995, la FNAB redéfinit dans un sens positif son rôle et ses actions avec une nouvelle stratégie consistant à miser sur l'ouverture. Après consultation dans les régions, le Conseil d'Administration se donne pour but de faire sortir la bio de sa marginalité, de la développer et de faire en sorte que les producteurs maîtrisent ce développement.  La consolidation du réseau des GAB/GRAB et l'arrivée de nouveaux paysans permettent une reconnaissance accrue…

En 1998, le Ministère de l'Agriculture et de la Pêche lance le premier plan pluriannuel de développement de l'agriculture biologique (PPDAB). En ayant été force de propositions, la FNAB est reconnue comme l'interlocuteur des pouvoirs publics pour l'élaboration du premier Plan Pluriannuel de Dévloppement de l'Agriculture Biologique.

cole. Son expérience et son ouverture lui permettent de tisser et renforcer des partenariats avec les milieux de l'environnement, de la recherche, de l'enseignement et du développement agricole

En savoir plus : http://www.fnab.org